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Le sculpteur Anish Kapoor va recevoir un prix israélien

Considéré comme « l’un des artistes les plus influents de sa génération », le sculpteur britannico-indien va utiliser la bourse du prix Genesis pour plaider la cause des réfugiés.

Le Monde avec AFP

Publié le 06 février 2017 à 01h56, modifié le 06 février 2017 à 07h29

Temps de Lecture 1 min.

L'artiste Anish Kapoor dans son œuvre « Dirty Corner ».

Ses œuvres ont par le passé suscité la polémique, comme lui. Pourtant, son engagement artistique est une nouvelle fois récompensé. Le sculpteur britannico-indien Anish Kapoor va recevoir lundi 6 février le prix Genesis, assorti d’un million de dollars. Il récompense chaque année les artistes engagés pour Israël et le judaïsme.

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Né en 1954 en Inde d’un père hindou et d’une mère juive, M. Kapoor « est l’un des artistes les plus innovants et les plus influents de sa génération », affirme le communiqué à propos de l’homme qui a remporté en 1991 le prix Turner, prestigieuse récompense d’art contemporain. Selon le communiqué, Sir Anish Kapoor, anobli en 2013, a décidé de faire de ce prix un tremplin pour plaider la cause des réfugiés.

« En tant qu’héritiers et porteurs des valeurs juives, nous ne pouvons pas ignorer la souffrance des persécutés, de ceux qui ont tout perdu et ont dû fuir des dangers mortels pour devenir des réfugiés », plaide M. Kapoor d’après ce texte.

Décerné par le gouvernement israélien, l’Agence juive et la fondation du prix Genesis, ce prix avait été attribué l’année dernière au violoniste israélo-américain Itzhak Perlman. Avant lui, l’ex-maire de New York Michael Bloomberg et l’acteur Michael Douglas l’avaient reçu.

Des polémiques au compteur

Du Sky Mirror à Nottingham (2001) au Cloud Gate (2004) en passant par le Léviathan sous la verrière du Grand Palais à Paris (2011), les œuvres d’Anish Kapoor sont désormais exposées partout, des Etats-Unis au Japon.

Fasciné par l’irrationnel, l’artiste ne fait pas l’unanimité. L’œuvre Dirty Corner avait créé la polémique lors de son exposition à Versailles. Souvent qualifiée de « vagin de la reine », cette trompe d’acier à la connotation sexuelle installée dans le parc du château de Versailles avait été dégradée à trois reprises.

Le Monde avec AFP

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